Poème

Le ciel pâle glisse sur les toits
Le vent frais glapit sous ta lucarne
La nuit propice allume ses feux et nous ouvre ses bras
Et moi je rêve à côté de toi.
A la lune, je jette en pâture quelques pensées excessives
afin qu'elle me sauve de funestes équivoques
La douleur lancinante à la pensée de toi,
le monde qui se voile et se dévoile au gré de tes silences,
ta pudeur qui cache tant de sentiments, rendent mon être improbable.
Une expression sur ton visage et tout s'avive.
Ici perce le feu de toi
Où le poison devient jouvence
Le mensonge, vérité
L'absence essence
La vie, amour
De ton petit air navré , que j'aime tant, tu brises le bal.

Malik LARABI